Cette année, pour leur traditionnelle escapade hors des sentiers de Touraine, les Trotteurs avaient choisi de partir quelques jours à la découverte de la baie de Somme. Une destination que d’aucuns envisageaient avec un peu d’appréhension tant les a priori négatifs sur cette région de France sont nombreux.
Une grande tempête de ciel bleu, une large palette de paysages et des milieux naturels remarquables sont venus rapidement à bout de toutes les réticences. Accueillis pour trois nuits (du 5 au 8 mai) au Manoir de la Canche à Huby-Saint-Leu, les Trotteurs ont pu apprécier la qualité du gîte et du couvert ainsi que la gentillesse et le professionnalisme de son personnel. Tous les éléments étaient réunis pour un séjour d’exception qui a tenu ses promesses.
Sur les remparts de Montreuil-sur-Mer
Parmi les nombreux temps forts, nous retiendrons Montreuil-sur-Mer et ses remparts, Saint-Valéry-sur-Somme et son riche patrimoine maritime, la baie de Somme à bord de la vedette Commandant Charcot III, une balade dans les dunes et sur le front de mer à Berck ou encore une randonnée le long de la Planquette, pittoresque affluent de la Canche. Mais le clou du séjour fut sans conteste la visite de la réserve ornithologique du Marquenterre et la traversée de la baie de Somme à marée basse.
Avocette
Avec ses 200 hectares de dunes, forêts et marais au cœur de la réserve naturelle de la baie de Somme, le parc du Marquenterre est le refuge de milliers d’oiseaux migrateurs. Grâce à Clément, notre guide, nous avons pu observer les évolutions des cigognes, oies cendrées, tadornes de Belon, avocettes, spatules et autres chevaliers gambettes. Chevalier gambette … voilà un joli nom qui irait bien aux Trotteurs…
Ch’bibite (autrement dit mye)
C’est chaussés de vieilles godasses de rando que nous sommes partis à la découverte de l’estuaire de la Somme, là où l’eau douce du fleuve se mélange à l’eau salée de la Manche. Dans ce milieu particulier se cachent des êtres curieux – néréis, corophies (crevettes des sables), myes (ch’bibites …) – et poussent des plantes halophiles (vivant en milieu marin) telles que l’aster maritime (oreille de cochon), la salicorne, l’obione faux pourpier (chips des prés salés) et la puccinelle. Des moutons paissent sur les mollières, parties les plus hautes de la baie recouvertes par la mer lors des fortes marées. Complètement éblouis par ces découvertes que nous avons eu la chance de faire sous la conduite d’Arnaud, un guide hors pair, nous ne sommes pas prêts d’oublier le paysage sauvage baigné de lumière de cette baie classée parmi les plus belles du monde.
Qualité de l’hôtellerie et de la restauration, gentillesse du personnel du gîte, beautés de la région, météo exceptionnelle, ambiance excellente : tout était parfait et mérite largement la note 5/5 !
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3 Responses to 5/5 pour la baie de Somme